HALLALI

Publié le par DANYCOTT

Je marchais tranquille en forêt.

M’arrêtant prés d'une clairière,

Je vis paraître à son orée,

Une jeune biche altière.

N'ayant pas senti ma présence,

Elle s'avançait sans méfiance

Pour brouter non sans plaisir

Une herbe chargée de rosée.

Quand soudain la fit réagirbiche

Le son lointain d'un cor sonné.

A l'entrée de la forêt,

La chasse à cours était lancée.

L’œil de la biche se fit apeuré

Et dans une course folle elle s'est lancée.

La bête n'avait pas disparu,

Que la meute beuglante j'ai entendu.

Soudain, surgissant de l'ombre,

Apparurent les cavaliers en grand nombre.

Chiens et chevaux mêlés,

Après la bête galopaient.

A cet instant précis j'ai su,

Que l'animal était perdu.

La corne du veneur insistante,

Annonçait une fin imminente.

Puis les cors macabres ont annoncé

Que la dague meurtrière, la bête avait piqué...

Publié dans POEME

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I
<br /> Instants terribles , la fin violente d'un animal épuisé....je peux comprendre la tradition de cette chasse ancestrale mais ...............<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Je ne comprends pas bien la passion de la mise à mort, de l'acharnement de la meute humaine et bestiale contre l'animal seul... Ces méthodes barbares existaient contre les humains, on perpétue<br /> malheureusement les traditions... Certains anglais se sont élevés contre ces dites traditions, il y en a encore de trop... Très beau texte ou il ne reste plus longtemps à vivre pour cette pauvre<br /> biche...<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Evidemment, la majestuosité de cette troupe aux redingottes pourpres cache l'horreur d'une course effreinée, ou la bête mourra de toute façon, soit piquée par la dague, soit d'épuisement... Alors<br /> quel intérêt à tout cela?<br /> <br /> <br />