HALLALI
Je marchais tranquille en forêt.
M’arrêtant prés d'une clairière,
Je vis paraître à son orée,
Une jeune biche altière.
N'ayant pas senti ma présence,
Elle s'avançait sans méfiance
Pour brouter non sans plaisir
Une herbe chargée de rosée.
Quand soudain la fit réagir
Le son lointain d'un cor sonné.
A l'entrée de la forêt,
La chasse à cours était lancée.
L’œil de la biche se fit apeuré
Et dans une course folle elle s'est lancée.
La bête n'avait pas disparu,
Que la meute beuglante j'ai entendu.
Soudain, surgissant de l'ombre,
Apparurent les cavaliers en grand nombre.
Chiens et chevaux mêlés,
Après la bête galopaient.
A cet instant précis j'ai su,
Que l'animal était perdu.
La corne du veneur insistante,
Annonçait une fin imminente.
Puis les cors macabres ont annoncé
Que la dague meurtrière, la bête avait piqué...